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5 mai 2017 5 05 /05 /mai /2017 23:55
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

La route qui quitte Mytilène vers le nord traverse deux villages très sympathiques, Panagiouda d’abord, puis Pamfila. Ce sont ces deux villages qui vont faire l’objet de mon article d’aujourd’hui. Dans mon titre, j’indique seulement trois dates, ce sont celles de mes photos, mais nous sommes passés par là bien plus de trois fois.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Nous commencerons par Pamfila, en nous arrêtant un instant devant cette petite église. Elle est un peu isolée dans la campagne, et sur la pierre posée contre la façade j’ai vu son nom inscrit, elle est sous la protection de saint Georges. Mais la porte est ouverte, nous entrons.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Comme l’extérieur pouvait le laisser supposer, nous sommes dans une église moderne. L’intérieur est étonnamment clair et relativement dépouillé pour une église orthodoxe.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Je m’arrête un instant devant cette icône de sainte Anastasie Farmakolytria (“qui rachète les poisons”). En bas à gauche, il est inscrit qu’elle est “offerte par Panagiotis et Maria Manolaki en mémoire de leur fille Anastasie. 18 janvier 1973”. Ils ont perdu leur fille, et c’est bien triste.

 

Mais au fait, qui est cette sainte Anastasie Farmakolytria que je ne connais pas? C’est une Romaine née au troisième siècle après Jésus-Christ, fille d’un riche aristocrate païen et d’une mère chrétienne. Son père la force à épouser Publius, un Romain, alors qu’elle s’était vouée au Christ et voulait rester vierge. Pour éviter qu’il ne s’unisse à elle, elle imagine un stratagème: elle feint d’être malade, une maladie qui dure… Alors son mari s’occupe en dilapidant la fortune de sa dot avec des païens débauchés, jusqu’à ce qu’il meure. Enfin libre, elle ne joue plus la malade, elle se fait visiteuse de prisons, où elle encourage les chrétiens à ne pas reculer devant le martyre. Puis elle voyage, se rend à Nicomédie en Asie Mineure, en Illyrie, en Macédoine. À Thessalonique, elle convertit trois sœurs, Agapè, Chionie et Irène. Mais cela se passe en 304, à l’époque des persécutions de Dioclétien. Les trois sœurs s’étaient réfugiées dans la montagne, mais elles ont été découvertes, torturées, exécutées. Anastasie a également été trouvée, et comme elle refuse catégoriquement de manger de la viande sacrifiée aux dieux païens, elle aussi est torturée, battue de verges, on lui arrache les seins, rien n’y fait, elle continue à dire qu’elle se réjouit d’aller ainsi vers le Seigneur. Alors pour la faire taire ses tortionnaires lui coupent la langue. Enfin, ils allument un bûcher et lui ordonnent de se jeter elle-même dans le feu, ce qu’elle a fait. Anastasie est reconnue sainte par l’Église orthodoxe mais aussi par l’Église catholique.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Puisque nous en voyons un peu partout, je photographie cette icône de la Zoodochos Pigi, la Source qui donne la Vie, parce que j’aime bien comparer les différentes interprétations d’un même sujet. Ici, la source coule par les bouches de trois fontaines.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Tout près de cette église, se dresse cet original bâtiment, une maison-tour (πύργος / pyrgos) comme nous en avons vu en divers endroits, par exemple à Thermi. Cette architecture où le rez-de-chaussée est renforcé comme une forteresse et où l’étage réservé à la vie est plus conventionnel est l’héritage du temps où il fallait se protéger le mieux possible des incursions des pirates qui venaient piller tout ce qui pouvait être volé et réduisaient en esclavage pour les vendre toutes les personnes assez jeunes et valides pour trouver acquéreur. Sous l’avancée de la façade donnant sur le jardin, on distingue un médaillon rond. Sur ma photo ainsi réduite, il est bien sûr impossible de lire ce qui y est inscrit: c’est la date, 15 novembre 1842.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Il y a, à Pamfila, une grande église vouée à sainte Barbara, cette jeune martyre syrienne dont les amies, après son supplice, ont réclamé le corps pour l’ensevelir mais, craignant de la réclamer sous son nom de baptême chrétien, avaient demandé le corps de “la jeune barbare”, “barbara”, et c’est sous cette appellation, ornée d’une majuscule, qu’elle a été canonisée.

 

Il y avait ici une ancienne église, remplacée par une nouvelle église au dix-huitième siècle. Puis cette nouvelle église a été elle-même remplacée par celle que nous voyons aujourd’hui, qui a été construite de 1859 à 1881.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Juste en passant, la décoration du sol devant l’église, avec une mosaïque de galets. C’est ce qu’à Menton on appelle une calade. Sur le côté gauche du dessin, qui en fait est lisible horizontalement lorsque l’on arrive, est indiquée la date de réalisation, 1920.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Oui, Sainte-Barbara est une grande et très belle église. Sa haute iconostase blanche est extrêmement décorative. Ma seconde photo montre comment sa partie haute est décorée et s’avance en forme de balcon. Cette architecture à iconostase est clairement marquée par l’orthodoxie, néanmoins il y a ici quelque chose des églises catholiques, quelque chose du style occidental. Une inscription donne une date de construction de cette iconostase en 1878.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Les portes royales, au centre de l’iconostase, sont aussi un modèle de raffinement, finement sculptées. Même si, à mon goût, ce n’est pas ce qu’il y a de plus esthétique comme décoration. Je suis en admiration devant l’iconostase, pas vraiment devant ces portes…

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Et, derrière les portes royales, apparaît ce grand Christ peint au fond du sanctuaire. Il est impressionnant, parce que si vrai, si naturel, qu’on pourrait presque croire que c’est le prêtre qui est en train d’officier.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

La décoration de la coupole me plaît également beaucoup. Oh certes ce n’est pas le plafond de la Chapelle Sixtine, ce n’est pas l’œuvre d’un Michel-Ange, mais je la trouve de bon goût. En gros plan, je montre la création d’Adam et Ève.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Très beau aussi, très orné, ce chapiteau complète l’impression de splendeur que donne cette église de Sainte-Barbara.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Cette chaire, quand on regarde ma première photo prise dans la nef, on se rend compte qu’elle est suspendue à une hauteur vertigineuse. Le travail du bois y est remarquable, plus, sans doute, que les icônes qui en décorent les flancs. Récupérée de l’église précédente, elle date de 1786.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Si le patronage de sainte Barbara a été requis pour cette église, c’est parce qu’elle héberge des reliques de la sainte. Un splendide reliquaire a été construit pour les recevoir. Ah bon, c’est un peu kitsch? Oui, peut-être, en effet, mais… j’aime bien quand même. Tant pis si j’ai mauvais goût!

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Encore quelques œuvres d’art que recèle cette église. Sur la première de mes photos, ces représentations de saints sont peintes sur la nacre de coquillages. Ma deuxième photo montre un précieux travail d’argent finement repoussé avec quatre scènes dont je suppose –sans certitude– qu’elles représentent des épisodes de la vie de sainte Barbara.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Et puis le mobilier, par exemple ce grand buffet de bois sombre, avec ses pieds joliment sculptés en protomé de fauve (lion?). Un si beau meuble mériterait d’ailleurs d’être mieux mis en valeur, alors qu’il est placé dans un coin auprès d’objets très ordinaires, recouvert d’un vulgaire tissu vert, et qu’il sert de présentoir aux cierges de cire vierge que les fidèles placent devant les saints qu’ils vénèrent, en déposant une pièce pour le prix du cierge.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Lors des processions, des bannières sont intégrées dans le cortège. Et quand elles sont somptueuses comme celle-ci, en velours cramoisi et richement brodées, il vaut la peine de les voir. Et pour ce faire, plusieurs bannières sont exposées dans cette église.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Jusqu’à une époque récente, dans les églises catholiques, un côté de la nef était occupé par les hommes et l’autre côté par les femmes. Cela n’avait rien d’impératif, c’était un usage, je l’ai vu dans ma jeunesse pour certains offices comme les enterrements. Cette séparation en fonction du sexe est encore pratiquée dans les synagogues et dans les mosquées. Ici dans cette église orthodoxe, des écriteaux signalent la place des hommes (ma première proto ci-dessus), mais il n’y en a pas pour les femmes. Doivent-elles rester debout? Après tout, dans beaucoup d’églises orthodoxes il n’y a que quelques sièges le long des murs pour les personnes âgées ou invalides, mais faire asseoir les hommes et pas les femmes ne serait guère galant. Mais le plus surprenant, c’est ce que montre ma seconde photo: l’écriteau dit “Places des militaires”! Au moins aurait-il fallu prévoir, près des sièges, un râtelier pour leurs fusils, non?

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Banlieue nord de Mytilène à seulement quelques petits kilomètres de la capitale de l’île, Panagiouda est une sympathique petite ville en bord de mer. Les lieux n’étaient pas habités en 1867 quand un violent tremblement de terre a détruit de nombreuses habitations d’un village des environs. C’est en ce lieu que la population a décidé de reconstruire des maisons. Puis, lors de l’échange de populations dans les années 1920 entre Grecs de Turquie et Turcs de Grèce, une centaine de Grecs venus de l’Asie Mineure toute voisine se sont installés dans ce jeune village.

 

Nous avons pratiqué Panagiouda plusieurs fois car, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, il n’y a dans toute l’île aucun camping qui nous soit ouvert. Le camping sauvage est interdit partout en Grèce et l’amende encourue si l’on contrevient à cette loi est de 149 Euros par personne et par nuit, mais du fait que l’on n’a pas le choix, quand on demande à un policier ce que l’on peut faire il indique en général un endroit où il fermera les yeux. Et à Mytilène, c’est sur le grand parking du port. C’est bruyant, et l’environnement n’est guère esthétique. Aussi avons-nous trouvé notre bonheur sur le port de Panagiouda. Cet emplacement en bordure de mer est digne d’un hôtel étoilé. De plus, en la personne d’un chien ayant un œil bleu et un œil brun, nous nous y sommes fait un ami. Lorsque, le soir, il voyait arriver notre camping-car il accourait nous dire bonjour et quand nous allions marcher après le dîner le long de la mer, il nous accompagnait dans notre promenade. Cette amitié fort sympathique était pour nous une raison supplémentaire de privilégier le séjour à Panagiouda.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

En outre, il y a à Panagiouda une grande et belle église qui, comme on peut s’en douter dans une ville qui porte ce nom, est dédiée à la Panagia, Notre-Dame. L’inscription en grec, en haut de cette photo, dit “Les églises [pourquoi ce pluriel, je ne sais] de la Panagia à Panagiouda en 1895 (archives du hiéromoine archimandrite Père Théologos)”. Tous les sites qui la disent construite en 1896 se trompent donc d’un an. Il semble, sur cette photo, que le bassin vienne quasiment lécher les pieds de l’église, alors qu’aujourd’hui il y a un quai, puis une rangée d’arbres. Je n’ai pas pu prendre de photo qui montre la construction aussi bien que sur ce vieux cliché de la fin du dix-neuvième siècle.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

La photo de 1895 montre une grande église. Sur ma première photo avec le port, on aperçoit le toit de l’église, et l’on se rend compte qu’elle est aujourd’hui aussi grande qu’autrefois. Il est donc curieux qu’à l’intérieur on ait cette impression d’une église modeste. Cela est dû en partie au fait que les bas-côtés et la nef principale sont très cloisonnés à la vue, créant trois espaces séparés évidemment plus restreints que si la vue allait de l’un à l’autre. Le bois de l’iconostase est travaillé, les icônes y sont de qualité, mais elle est étroite et peu haute. Chose rare, les portes en ont été laissées largement ouvertes, offrant le sanctuaire à la vue de tous, y compris des femmes qui, on le sait, n’ont pas le droit d’y pénétrer.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Cela n’empêche pas les plafonds et la coupole d’être décorés de fresques. Je me suis demandé un instant qui pouvait bien être ce patriarche à la longue barbe, en face de Jésus portant sa croix, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il y avait au milieu la colombe du Saint-Esprit. Ce n’est donc pas un patriarche, mais Dieu le Père. Elle est intéressante, cette représentation très originale de la Trinité, avec ces angelots qui volettent tout autour dans le ciel.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Et encore deux détails de l’architecture, un chapiteau sculpté de feuilles d’acanthe et coloré, et cet élégant plafond ornant le bas-côté.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Partout, un trône est prévu pour le métropolite. Et en son honneur, ce siège est toujours joliment travaillé. Ici, ce n’est pas une simple tête de lion qui sert de pied, mais le corps du lion tout entier. Généralement il est menaçant, gueule ouverte, mais ici il est plutôt pacifique.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Puisque les convictions des iconoclastes sont depuis des siècles passées aux oubliettes de l’histoire dans la plupart des Églises chrétiennes, je m’arrête devant deux peintures. La première est une icône qui se trouve sur l’iconostase, et représente la naissance de Marie, sainte Anne vient d’accoucher, elle est sur son lit, et au premier plan des femmes lavent et habillent le bébé nouveau-né.

 

Quant à l’autre peinture, elle montre Jésus dans le temple. C’est saint Luc qui raconte, dans son évangile: “Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Lorsqu'il eut 12 ans, ils y montèrent avec lui comme c'était la coutume pour cette fête. Puis, quand la fête fut terminée, ils repartirent, mais l'enfant Jésus resta à Jérusalem sans que sa mère et Joseph s'en aperçoivent. Croyant qu'il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, tout en le cherchant parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais ils ne le trouvèrent pas et ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des maîtres; il les écoutait et les interrogeait. Tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit: Mon enfant, pourquoi as-tu agi ainsi avec nous? Ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père? Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth”. Je n’aime pas trop cette représentation qui, je trouve, ne correspond pas trop à l’esprit du texte. Saint Luc dit que Jésus était assis, or le peintre le représente debout. Saint Luc dit qu’il écoutait et qu’il interrogeait et, puisqu’il répondait avec intelligence cela suppose qu’il était aussi interrogé. Le texte ne lui prête pas cette attitude arrogante, enseignant le bras levé comme un maître autoritaire.

Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014
Lesbos 14 : Pamfila et Panagiouda. Les 3, 5 et 6 juin 2014

Dans la cour derrière l’église, nous avons un peu bavardé avec le prêtre, le “papas”, un homme sympathique, qui nous a montré le nid que les hirondelles avaient construit là. Et tandis que nous étions avec lui, les parents hirondelles n’ont pas cessé leurs allées et venues pour nourrir les oisillons affamés, nous frôlant de leurs ailes au moment où ils passaient sous le bord du toit de ce préau.

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