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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 23:55

Pour ce troisième article sur notre visite au Louvre, allons voir du côté des Étrusques. Apparaissent vers 750 avant Jésus-Christ les premières cités étrusques dans le centre de l’Italie. L’art des premiers temps est nettement orientalisant. Dès le début du septième siècle avant Jésus-Christ, alors que Rome est encore dans les langes (sa fondation légendaire par Romulus se situe en 753 avant Jésus-Christ), apparaît l’écriture dans cette civilisation. Bien plus tard, les Romains adopteront cet alphabet en l’adaptant à leur prononciation et aujourd’hui, de façon injuste à l’égard des Étrusques, en face de l’alphabet grec et de l’alphabet cyrillique nous parlons –pour le nôtre– de l’alphabet latin, même pour les langues qui ont des ø, des ß, des ñ, des ł ou des š. D’ailleurs, le génie des Romains est de savoir conquérir, puis de piller les savoir-faire: ce sont les Étrusques qui ont inventé le béton, sans lequel jamais les Romains n’auraient été capables de construire le dôme du Panthéon, à Rome.

 

Du septième au cinquième siècles, les échanges commerciaux et culturels avec les Grecs d’Asie Mineure, les Ioniens, sont intenses. On le ressent dans l’art, par exemple. Les Étrusques s’étendent vers le sud en Campanie (région où se trouve Naples) et vers le nord (Milan, Mantoue). Alors que le Romain Romulus a fondé Rome, que lui a succédé le Sabin Numa Pompilius, le Romain Tullius Hostilius et le Sabin Ancus Martius (cela, c’est peut-être plus ou moins légendaire), règnent à Rome des rois étrusques (cela, c’est avéré historiquement). Tarquin l’Ancien, Servius Tullius et Tarquin le Superbe se succèdent sur une durée de cent dix-sept ans environ, jusqu’à ce qu’en 509 avant Jésus-Christ Tarquin le Superbe soit renversé et que la république soit instaurée à Rome. Jacques Heurgon, que j’ai eu comme professeur à la Sorbonne dans les années 1960, pensait même que les rois étrusques ont été plus nombreux.

 

Par la suite, à l’époque classique, de défaite en défaite les territoires occupés par les Étrusques vont se réduire peu à peu. La fin du quatrième siècle avant Jésus-Christ, c’est l’avènement de l’ère hellénistique. En 308, la victoire des Romains sur les Étrusques inaugure une trêve de quarante ans, violée par les Romains en 280 quand ils prennent Volci (à quatre-vingts kilomètres au nord de Rome, sur la mer Tyrrhénienne). En 265, quand les Romains s’emparent de Volsinies (du côté d’Orvieto) et la pillent, c’est définitivement la fin de l’indépendance étrusque. Près de deux siècles s’écouleront, jusqu’en 89 avant Jésus-Christ, avant que Rome accorde la citoyenneté aux Étrusques. Mesure favorable, en principe, mais qui a signé la complète assimilation, donc disparition, de ce grand peuple. “Grand” car, nous allons le voir, bien avant Rome, et en parallèle avec la civilisation grecque, il a développé un art remarquable et une industrie de qualité.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013
Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Ce qui est sans doute le plus célèbre, le plus connu dans l’art étrusque, ce sont ces sarcophages ou urnes funéraires de terre cuite polychrome sur lesquels sont figurés des personnages, souvent seuls, parfois en couple et, selon une représentation qui a son origine en Asie Mineure, ils sont comme attablés pour le banquet funèbre, à la façon antique c’est-à-dire allongés et appuyés sur un coude. Il y avait deux rituels funéraires essentiels chez les Étrusques, le partage du vin (c’est le symposium, mot composé du préfixe “ensemble” et de la racine du verbe “boire”), et l’offrande des parfums. Le sarcophage de mes photos ci-dessus, qui vient de la grande nécropole de Cerveteri à une quarantaine de kilomètres au nord de Rome, et qui date des environs de 520-510 avant Jésus-Christ, montre ces deux rituels: le couple est appuyé sur une outre de vin, et son geste est celui de l’offrande de parfums.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Cet autre couple d’un dessus d’urne funéraire est également allongé sur une klinè, le lit de table antique, appuyé sur une outre, en position d’offrande. Il est très légèrement postérieur à l’autre, vers 510-500 avant Jésus-Christ, et provient du même Cerveteri. Certes, il est moins beau que le précédent, plus fruste, mais je le trouve cependant très expressif.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Ce couvercle d’urne funéraire en albâtre vient de Chiusi, une ville située dans l’actuelle province de Sienne, non loin de Montepulciano (cf. mon article daté 28 octobre 2009), ville étrusque (nommée Clusium) qui a fait parler d’elle. Car son roi Porsenna, en 508 avant Jésus-Christ, y reçoit son compatriote étrusque Tarquin le Superbe qui vient d’être détrôné par les Romains, comme je le disais tout à l’heure. Tarquin lui demande son aide pour reprendre Rome, et Porsenna accepte, pensant que ce pourrait être à son profit personnel. Il marche sur Rome, il l’assiège, Rome capitule (certains historiens ne sont pas sûrs de cette capitulation, mais c’est du moins la version de Tacite). Les Étrusques pillent la ville. Là se situe l’épisode fameux de Mucius Scaevola, ce jeune Romain courageux qui, pour montrer la détermination de ses compatriotes, pose sa main dans le feu. Impressionné, Porsenna entreprend des négociations, il obtient quelques territoires et prend des otages. Parmi eux, Clélia est une jeune fille qui demande à se baigner dans le Tibre, mais sans la présence de soldats pour ne pas dévoiler devant eux sa nudité. C’est une ruse, car elle se lance à la nage, avec quelques compagnes, traverse le fleuve et rentre chez elle. Porsenna menace de reprendre les hostilités, puisqu’il ne détient plus tous ses otages. Les Romains lui renvoient donc Clélia et ses compagnes. Trouvant lâches les Romains et courageuses ces jeunes filles, non seulement il leur rend la liberté mais leur offre d’emmener avec elles les otages qu’elles choisiront. Elles choisissent les enfants et les femmes, et Porsenna rentre à Clusium/Chiusi. Voilà donc pour cette ville étrusque, mais cela nous a emmenés loin de notre urne funéraire.

 

L’urne est datée de la seconde moitié du troisième siècle avant Jésus-Christ, ou du début du deuxième. Ce que tient cet homme allongé sur le couvercle, c’est une phiale à omphalos. Deux mots qui nécessitent peut-être une explication0. La phiale est une coupe circulaire plate utilisée pour faire des libations, c’est-à-dire pour verser au sol ou sur une pierre d’autel du vin, du lait ou un autre liquide offert à un dieu. La libation n’est pas seulement une offrande (modeste, rien à voir avec le sacrifice d’un animal), c’est aussi un rite de purification avant le passage. Elle a donc tout à fait sa place dans les mains de l’homme que l’on enterre là. Quant à l’omphalos, ce mot grec signifie “nombril”, et désigne aussi le centre du monde, à Delphes. Dans ce sanctuaire, l’omphalos est une pierre ovoïde, celle-là même que Gaia a donnée emmaillotée comme un nouveau-né à avaler à son mari Cronos à la place du petit Zeus. Et l’omphalos est aussi une protubérance ovoïde, comme celle que l’on voit ici au centre de la phiale, avec valeur sacrée. Sur le socle, on discerne une inscription à lire de droite à gauche (non, ma photo n’est pas inversée!) qui dit en Étrusque LARΘ:TREPVM:LARΘAL, soit “ Larth Trepus, fils de Larth”.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Encore un couvercle d’urne funéraire en albâtre, provenant également de Chiusi et datant de la première moitié du deuxième siècle avant Jésus-Christ. Je lis qu’il s’agit d’une figure féminine portant un éventail. Figure féminine, bien sûr, mais l’éventail… Parce que l’éventail de l’époque ne se replie pas en multiples plis comme celui des Espagnoles, mais est en forme de palette, peut-être la notice veut-elle dire que cette jeune femme tient le manche d’un éventail brisé. Ou alors j’ai mal regardé.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Ceci est un fragment de cippe funéraire en “pierre fétide”. En effet, cette pierre a la particularité de dégager une forte odeur de soufre lorsqu’elle est travaillée. Par ailleurs, c’est une pierre fragile, en conséquence de quoi il ne reste aujourd’hui que des fragments des objets qui en sont faits. Elle date de 490-480 avant Jésus-Christ et provient de Chiusi. Elle représente une scène de “prothésis”, c’est-à-dire une scène d’exposition de la morte avant les cérémonies de son incinération et de son enterrement.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Encore de la pierre fétide pour ce fragment d’urne ou de cippe cinéraire, encore Chiusi, mais légèrement plus tard (vers 470-450 avant Jésus-Christ). C’est la préparation d’un sacrifice qui y est représentée. On voit l’autel, le feu, le taureau que l’on amène.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Cette urne cinéraire en albâtre a été réalisée dans le nommé “atelier des petites patères” (une patère est le nom latin des phiales) de Volterra (cf. mon article Volterra daté des 22 et 23 octobre 2009) dans le dernier quart du deuxième siècle avant Jésus-Christ. Elle représente l’enlèvement d’Hélène par Pâris. Je la trouve particulièrement intéressante, parce qu’elle nous montre un équipage de voyage, non pas comme à l’époque mycénienne où se situe la Guerre de Troie, mais comme chez les Étrusques de l’époque hellénistique.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Laissons là les morts, leurs urnes et leurs cippes. Elle est de la fin du huitième siècle avant Jésus-Christ, cette belle pièce en terre cuite, un cratère à couvercle décoré de dessins géométriques et d’oiseaux d’inspiration grecque. Tout à l’heure, à propos de la trêve violée par les Romains en 280, j’ai évoqué la ville étrusque de Volci. C’est de là que viendrait ce cratère (“viendrait” au conditionnel, car le musée fait suivre le nom de la ville d’un point d’interrogation).

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Même Volci, avec le même point d’interrogation, pour ce trône en bronze à décor repoussé, du deuxième quart ou du milieu du septième siècle avant Jésus-Christ. Sur ma photo on voit les dessins qui ornent le dossier, mais il est difficile de distinguer sur la base le décor de figures masculines et d’animaux. Au moment où je transfère mes photos sur l’ordinateur et où je constate que l’on ne voit pas ce que je voudrais, il est trop tard pour retourner au musée! Mais je publie quand même l’image, parce qu’il est malgré tout intéressant de voir ce siège.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

On appelle bucchero un type de poterie étrusque cuit avec injection de fumée afin d’obtenir dans la masse une couleur noire uniforme destinée à imiter le métal, technique utilisée du septième au cinquième siècles avant Jésus-Christ. Mais peu à peu, on s’éloigne de l’imitation du métal, les formes s’alourdissent, le décor initialement gravé est de plus en plus souvent moulé en relief. L’objet ci-dessus est un brasero à décor en relief, en bucchero lourd, de la première moitié du sixième siècle. On ne dispose pas d’indication précise sur sa provenance, mais il semble qu’il ait été produit en Étrurie intérieure, du côté d’Orvieto ou de Chiusi.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Quelques sculptures. Il y en a beaucoup, je choisis selon mon goût personnel, celles que je préfère. Cette statuette de bronze de la fin du sixième siècle avant Jésus-Christ me paraît particulièrement gracieuse. J’aime le geste délicat pour retenir la robe.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Ce couple de bronze est contemporain de la statue féminine précédente. La société étrusque était de type patriarcal, comme la plupart des sociétés antiques occidentales, et la femme n’y était pas réellement l’égale de l’homme, et cela me fait aimer deux fois plus cette représentation d’un couple se tenant par les épaules et la taille, dans une attitude d’égalité et de partage. Il faut en effet se méfier des conclusions hâtives à partir des statuts sociaux officiels, car l’amour, la tendresse, le vécu quotidien partagé induisent entre les êtres des relations particulières. Et il ne s’agit pas d’une exception cachée au creux du foyer familial, puisque c’est une représentation sculptée sur ce qui était un chandelier.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Décor de candélabre également, en bronze, pour cette femme et son enfant, légèrement postérieure aux deux statuettes précédentes (première moitié du cinquième siècle avant Jésus-Christ). Là non plus l’attitude n’est pas conventionnelle et figée, mais elle est en mouvement, il y a complicité entre les deux personnages. Voilà pourquoi j’ai choisi ces trois petits bronzes.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Quoiqu’étrusque et remontant au troisième siècle avant Jésus-Christ, ce buste féminin de terre cuite évoquerait presque, par son style, par le vêtement, un marbre romain d’époque classique. Il représente Ariane. Et lorsque, dans un musée, je vois le nom d’Ariane, je ne peux me retenir de déclamer ces merveilleux vers de Racine:

“Ariane, ma sœur, de quel amour blessée

Vous mourûtes au bord où vous fûtes laissée”.

 

Quant à la provenance elle mérite quelques mots. Nous sommes en Étrurie, dans l’actuelle province de Viterbe, à Civita Castellana, autrefois Faléries (Falerii). Non loin de là, en 398-397 avant Jésus-Christ, les Romains assiègent la ville étrusque de Veies. Une fois Veies prise, les Romains se tournent vers Falerii qu’ils assiègent, qu’ils prennent. Un siècle et demi plus tard, en 241, les habitants de Faleries se révoltent et dans ce genre de circonstances les Romains sont sans pitié, la ville est complètement rasée, et la,population est déportée dans la plaine à quelque distance. Une nouvelle Faléries se construit alors. Pour distinguer l’ancienne de la nouvelle, on parle alors de Falerii Veteres (Faléries-la-Vieille) et de Falerii Novi (Faléries-la-Neuve). C’est sur le site de Falerii Novi qu’a été trouvé ce buste d’Ariane.

“Ariane, ma sœur, de quel…”

Ah non! Stop! Cela suffit comme ça!

–Bon, bon, d’accord, je continue mentalement.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Et à présent, trois miroirs du quatrième ou du troisième siècle avant Jésus-Christ. Aujourd’hui, et depuis l’introduction de l’usage du verre à l’époque romaine impériale, on applique du mercure, du tain ou autre métal blanc derrière le verre pour rendre la surface réfléchissante. Avant cela, le verre existait déjà, c’est vers 1500 avant Jésus-Christ qu’en Mésopotamie on fond le premier verre, mais on n’avait pas encore imaginé de l’utiliser pour fabriquer des miroirs. Le miroir antique est donc une pièce de métal bien poli. Les Étrusques en ont fabriqué un très grand nombre, aux sixième et cinquième siècles ornant le dos de motifs en relief, par la suite en gravant des motifs reproduisant des scènes mythologiques, souvent accompagnées de quelques mots en langue étrusque. Lorsqu’il s’agit de la mythologie grecque, il n’y a aucun problème d’interprétation, mais souvent aussi il s’agit de la mythologie locale, et alors malgré les inscriptions les scènes représentées restent souvent inexpliquées. La surface est légèrement bombée, et tantôt le manche est fondu avec le miroir, tantôt la base du miroir s’achève par une soie introduite dans un manche rapporté en ivoire, en os ou en bois.

 

Ce premier miroir, nous dit-on, représente Oeneus, Atalante, Méléagre et le fils de Thestios. Commençons par Atalante, qui a été élevée par une ourse dans la forêt et est devenue une redoutable chasseresse. Dans la région de Calydon, un terrible sanglier ravage les terres; Oeneus, le roi, charge son fils Méléagre de s’entourer de chasseurs et de débarrasser Calydon de ce monstre. Parmi les chasseurs, une seule femme, Atalante, et c’est elle qui parvient à frapper la première le sanglier, que Méléagre va achever. Et Atalante épouse Méléagre. Quant à Thestios, son nom ne me rappelle rien, je dois consulter Internet, où je trouve que le dieu Arès l’a engendré d’une mortelle, Démonicè, et qu’à son tour Thestios, ayant épousé Eurythémis, est le père de trois filles, dont Léda, et de quatre garçons, Iphiclos, Évippos, Plexippos et Eurypylos. L’un de ses fils étant représenté en compagnie de Méléagre et d’Atalante, cela m’amène à vérifier la liste des Argonautes dans Apollodore, et bingo! j'y trouve Iphiclos, fils de Thestios. Mais il se pose à moi un double problème car d’une part cette liste des personnages sur le miroir comporte quatre noms alors que j’en vois cinq, d’autre part la liste donne trois hommes et une femme, or je ne vois que deux hommes et trois femmes. Et j’ai beau agrandir ma photo en qualité originale (elle fait un peu plus de 8Mo, alors que pour publication ici je l’ai réduite à 56Ko) je ne vois aucun nom gravé.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Finalement, on n’est guère plus avancé avec ce genre d’explication que pour le miroir ci-dessus, où le musée avoue que la scène représentée est inexpliquée. Au centre, un homme nu converse avec une femme nue, tandis qu’à gauche une femme vêtue s’entretient avec un personnage nu qui semble être un homme –on voit mal– malgré des traits féminins. Autour du jeune homme nu, le musée propose de voir, avec de gros points d’interrogation, l’un des Dioscures, Athéna et Aphrodite.

Les Étrusques au musée du Louvre. Mercredi 17 juillet 2013

Un dernier miroir. On nous dit qu’il s’agit du jugement de Pâris, lorsqu’il offre la pomme de discorde à Aphrodite, au détriment d’Athéna et de Héra. Soit. Pourtant, il n’y a aucun doute, si le jeune homme au centre peut fort bien être Pâris, il n’est entouré que de deux déesses, car le quatrième personnage, assis à gauche et habillé, est un homme d’âge mûr, avec une barbe qui ne peut appartenir à aucune des trois déesses. Là encore, j’ai beau agrandir ma photo originale (7,88Mo contre 54,3Ko), je ne trouve aucune inscription susceptible de m’éclairer. Mais qu’importe, après tout: les scènes gravées sur ces trois miroirs sont un enchantement à contempler, alors contemplons-les sans chercher à en savoir plus!

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