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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 20:49

662a1 Corfou

 

Corfou, Kerkyra en grec. Cette île est à un jet de pierre du continent. À peu près à mi-chemin entre l’extrémité nord et le cap sud, sur la côte est se trouve la capitale de l’île, nommée Corfou (comme la capitale de l’état du Panama s’appelle aussi Panama). À ce niveau, sur le continent, c’est encore la Grèce, mais pour une langue de terre très étroite qui longe le rivage et derrière laquelle c’est déjà l’Albanie. Mais plus au nord, la vision que nous aurons jusqu’à la côte sera le rivage de l’Albanie.

 

662a2 Kerkyra 

Voilà ce que donne la côte du continent vue au téléobjectif. Dans la nuit, le vent a bien soufflé, et l’on voit comment la mer est hérissée et moutonne. Mais parlons un peu du passé fort original de l’île, distinct de celui de la Grèce et de celui de l’Italie. On y a découvert des objets datant du quatrième ou du troisième millénaire avant Jésus-Christ, d’autres de l’Âge du Bronze, vers 2000 avant Jésus-Christ. Puis en 734, délogeant des pirates dalmates ayant leurs bases sur la côte adriatique (la côte est), des Corinthiens sont venus fonder une colonie. Corfou s’est vite développée, de sorte qu’à leur tour les Corfiotes ont fondé des colonies, Epidamne et Dyrrachium (Durazzo, aujourd’hui Durrës) et, leur île devenant elle-même une mère-patrie, ils ont voulu s’affranchir de toute dépendance vis-à-vis de Corinthe. Ce qui n’a pas été du goût de Corinthe. Le conflit s’est envenimé, et l’on en est arrivé à une lutte armée : en 644 a lieu la première bataille navale de l’histoire grecque dans l’affrontement des deux cités, bataille dont Corfou est sortie vainqueur. Mais lorsque Syracuse, autre colonie de Corinthe, étant en lutte contre Gela a eu besoin d’aide, Corinthe et Corfou sont parties main dans la main vers la Sicile, ce qui n’a pas empêché le tyran de Gela de s’emparer de Syracuse en 485.

 

Ensuite, c’est la Guerre Médique, guerre de toute la Grèce contre les Perses. Corfou arme une puissante flotte, 60 navires, contourne le Péloponnèse (le canal de Corinthe n’a aujourd’hui que 108 ans), mais une tempête retarde le passage du cap Maleas (au sud, le Péloponnèse s’achève par trois “doigts”, le cap Maleas termine le “doigt” de l’est), et la flotte arrive à Salamine après la bataille (480). Le vainqueur de Salamine, le grand Thémistocle, était si ambitieux, si vaniteux, mais aussi tellement intéressé par l’argent qu’il détournait à l’occasion, qu’il a fini par être ostracisé en 471 et s’exiler à Argos, où il a fomenté des révoltes contre Sparte, ce qui lui a valu d’être persona non grata et de devoir partir. Corfou l’a alors accueilli en tant que négociateur car Corinthe et Corfou étaient en litige au sujet de l’île de Leucade située une petite centaine de kilomètres plus au sud, près de la côte grecque. Mais cette fonction menée à son terme, il est parti se mettre au service du roi de Perse.

 

Nous l’avons vu, Epidamne est une colonie de Corfou. Elle s’est développée, a pris de l’importance, et voilà qu’il arrive entre Epidamne et Corfou ce qui s’est passé entre Corfou et Corinthe, refus de se soumettre. D’où de graves tensions. Connaissant la rivalité entre Corfou et Corinthe, Epidamne trouve judicieux de faire appel à Corinthe, qui répond en envoyant une garnison en renfort. Corfou réplique en assiégeant Epidamne. Corinthe envoie sa flotte, affrontement, victoire de Corfou. Corinthe, furieuse, arme une autre flotte et envoie 150 trirèmes. Avec ses 120 trirèmes, Corfou craint de ne pas faire le poids et sollicite l’aide d’Athènes, qui envoie dix trirèmes, collaboration de démocrates contre l’oligarque Corinthe. Victoire de Corfou. Outragée de cette prise de position d’Athènes, Corinthe ne le lui pardonne pas, et cela constituera l’une des causes de la Guerre du Péloponnèse (431-404 avant Jésus-Christ). Parallèlement à cette guerre, Corfou doit faire face à une guerre civile entre démocrates et oligarques. Évidemment, trop heureux de ce prétexte, les belligérants se sont empressés de prendre parti et d’intervenir dans les affaires intérieures corfiotes, les Athéniens pour les démocrates et les Péloponnésiens pour les oligarques. Résultat, des milliers de morts, et ce n’est qu’avec la mort du dernier oligarque que le conflit a pris fin.

 

Le 5 septembre, à Syracuse, j’ai raconté une histoire sicilienne, comment Ségeste attaquée en 416 par Sélinonte que soutenait Syracuse, colonie corinthienne, avait appelé Athènes à l’aide. S’il s’agissait de taper sur des alliés de Corinthe, Athènes devait répondre présent, et Corfou, à la fois par haine de Corinthe et parce qu’elle se devait de soutenir Athènes qui venait de l’aider grandement, a envoyé des contingents. On se rappelle comment Syracuse a vaincu les Athéniens et les Corfiotes en 413, comment cinquante mille hommes ont péri, comment sept mille ont été enfermés dans les latomies, y ont été affamés, et comment les quelques survivants ont été vendus comme esclaves. Ceux des Corfiotes qui avaient pris part à l’expédition sicilienne sont donc inclus dans ces nombres. Corfou était affaiblie en hommes, son territoire dévasté. En 375, Sparte a pensé que c’était une proie facile, mais Athènes est intervenue et a sauvé l’indépendance de son alliée. Et puis les malheurs de Corfou ont continué, avec de perpétuelles attaques de pirates Illyriens (Albanie, Croatie). La reine d’Illyrie Teuta (231-227), après avoir chassé les Grecs de ses territoires, s’en est prise à Corfou, laquelle n’a pas eu d’autre solution que de faire appel à Rome. Et Rome, dont la reine avait assassiné un ambassadeur, n’a pas hésité à intervenir. En 229, elle prend Dyrrachium, en 227 elle vainc définitivement Teuta, qu’elle laisse gouverner l’Illyrie, mais sous sa dépendance, et en exigeant un tribut et une réduction de son territoire. Corfou, elle, entre dans l’Empire Romain, mais en gardant tous ses privilèges anciens et son indépendance.

 

662b1 Corfou, nouvelle forteresse 

662b2 Kerkyra 

662b3 Corfou, nouvelle forteresse 

Après la période romaine, vient la période byzantine. J’ai été trop long, je ne m’étendrai pas. Je note seulement un fait qui a retenu mon attention. Dans le sud de l’Italie, surtout dans les Pouilles, les Byzantins ont longtemps été présents, jusqu’à l’arrivée des Normands, qui ont mené une politique de conquêtes mais aussi de tolérance, n’empêchant de pratiquer leur culte ni les Musulmans, ni les chrétiens de rite grec. Nous avons visité là-bas tant de cathédrales que j’ai lu, pour chacune d’elles, des livres qui, accumulés, m’ont permis de voir combien l’arrivée des Normands est jugée comme positive et bienfaitrice. Or les quelques livres sur Corfou que je viens de lire présentent les Normands, qui d’ailleurs n’ont jamais réussi à s’établir de façon durable, comme des occupants, et chaque fois que les Byzantins les chassent c’est un bon débarras. De même, la domination des Angevins (1267-1386) est jugée très sévèrement. Preuve supplémentaire, s’il en était besoin, de la subjectivité de l’histoire. Si je ne parle pas de l’époque byzantine, il est essentiel que j’évoque l’occupation vénitienne qui a suivi la domination angevine, et qui durant quatre siècles a fait de Corfou la seule terre grecque n’ayant jamais connu l’occupation turque ni l’influence de l’Islam. Les Vénitiens modernisent l’île, construisent entre autres la nouvelle forteresse des seizième et dix-septième siècles (photos ci-dessus) et bien des bâtiments d’habitation, des églises, etc. Auprès de ces aspects nettement positifs, il y en a d’autres qui ont du pour et du contre, comme l’obligation, sous peine de châtiments, de planter des oliviers, parce que Venise manque d’huile. Ainsi, Corfou se dote d’une richesse agricole qui dure aujourd’hui, mais a ressenti cela comme une contrainte dont, à l’époque, elle ne tirait aucun profit. Et puis il y a eu ce qui était considéré comme très pesant, l’obligation de pratiquer la langue italienne, la priorité donnée à l’Église catholique romaine face à l’Église orthodoxe, le Livre d’Or où étaient inscrits les nobles vénitiens jouissant de privilèges interdits aux Corfiotes. C’est pourquoi en 1797 ont été accueillis comme des libérateurs les soldats de la Révolution française qui ont commencé par brûler le Livre d’Or et planter un arbre de la liberté là où il avait été brûlé pour nourrir ses racines des cendres du livre, et ils rendent au grec sa place de langue officielle. Cela n’a pas duré, en 1799 une flotte russo-turque reprend l’île et en 1800 forme avec les autres îles ioniennes (Paxos, Leucade, Céphalonie, Ithaque, Zanthe et Cythère) la République des Sept Îles. Mais aux termes du traité de Tilsit, signé en secret en juillet 1807 entre Napoléon et le tsar Alexandre Premier, les îles ioniennes reviennent dans le giron de la France, qui développe l’agriculture en introduisant la tomate, favorise l’éducation en créant l’Académie Ionienne dont le renom dans les sciences et les arts prendra une dimension internationale, en autorisant les maisons d’édition, que les Vénitiens interdisaient, en laissant des citoyens corfiotes accéder aux fonctions administratives. Cela ne dura ainsi que jusqu’à la chute de Napoléon en 1815. La Grande-Bretagne, la Russie, l’Autriche et la Prusse se mettent d’accord pour donner aux îles ioniennes une indépendance sous protection de la Grande-Bretagne, et le premier haut commissaire britannique, sir Thomas Maitland, arrive en 1816. Il laisse le souvenir d’une administration dure et oppressive, qui a suscité des mouvements de rébellion. Après sa mort en 1824, d’autres hauts commissaires viendront, qui seront plus humains. Ce ne sera qu’en 1863 que les îles ioniennes seront libérées de ce protectorat. Le 21 mai 1864, le drapeau grec est hissé sur le château de Corfou.

 

662b4 Corfou, rue Capo d'Istria 

Le Comte Ioannis Kapodistrias (1776-1831), en français Jean Capo d’Istria (sur la photo ci-dessus, on voit que la plaque de rue fait apparaître son nom en français) est né à Corfou du temps de l’occupation vénitienne ; membre du gouvernement de la République des Sept Îles de 1802 à 1807, entré au service du tsar comme diplomate de 1808 à 1815, puis ministre des Affaires Étrangères de Russie de 1816 à 1822, il démissionne de ces fonctions et renonce à sa belle carrière lors de l’insurrection grecque contre l’occupation turque et prend le parti des indépendantistes. En 1827 il est désigné pour être le premier gouverneur de la Grèce indépendante. Sa carrière est brisée par son assassinat à Nauplie en 1831.

 

662c1 Corfou, la vieille ville 

662c2 Corfou, la vieille ville 

662c3 Corfou 

Assez d’histoire pour aujourd’hui. Mais il m’a semblé important pour comprendre l’île de parler de son histoire si particulière, si mouvementée, et qui l’a marquée si profondément, non seulement dans son aspect physique mais aussi dans la personnalité de ses habitants. Maintenant, ces quelques images montrent à quoi elle ressemble, dans ses vieux quartiers où les immeubles hauts et étroits datent de l’époque vénitienne, dans sa grande esplanade moderne avec cette petite rotonde qui date du protectorat britannique et qui a été édifiée en l’honneur du détesté sir Thomas Maitland.

 

662c4a Corfou, Albert Cohen 

662c4b Corfou, Albert Cohen 

Sur cette maison la plaque dit, en grec, en français, en anglais : “Un enfant est né dans ce quartier et c’est ici qu’il a fait ses premiers pas. Cet enfant était Albert Cohen, 1895-1981”. Comment ne pas être ému en ce lieu où l’auteur de l’admirable Belle du Seigneur a passé ses cinq premières années, jusqu’à ce que, réchappant d’un pogrom, ses parents émigrent à Marseille.

 

662c5 Corfou, drame de la shoah 

Car un peu partout dans le monde, à cette époque, fleurit l’antisémitisme. C’est, en France, l’Affaire Dreyfus. À Marseille, alors qu’Albert Cohen n’est qu’un gamin de dix ans, un homme dans la rue le traite de youpin. Et puis vient le nazisme et ses atrocités monstrueuses, son racisme et sa Solution Finale. Ce superbe monument évoque ce drame. Curieusement, le texte de la plaque, apposée en 2001 conjointement par la Municipalité et par la Communauté Juive de Corfou, n’est rédigée qu’en anglais, comme si elle ne s’adressait qu’aux visiteurs étrangers, et tant pis pour les Grecs qui ne comprennent que leur langue maternelle. Elle dit : “Jamais plus, pour aucune nation. Dédié à la mémoire des deux mille Juifs de Corfou qui périrent dans les camps de concentration nazis d’Auschwitz et de Birkenau en juin 1944”.

 

662c6 Corfou, institut français Guillaume Apollinaire

 

En croisant cette rue, j’ai aperçu ce drapeau français. Intrigués, nous avons tourné pour voir ce dont il s’agissait. C’est l’Institut culturel français Guillaume Apollinaire, et l’agent consulaire de France est une jeune femme fort aimable qui y est professeur de français langue étrangère et avec qui, à ce titre, je n’ai eu aucun mal à communiquer dans ma propre langue.

 

662d1 Corfou, ancienne forteresse 

Revenons près de la mer. Sur un promontoire rocheux escarpé se dresse l’imposante ancienne forteresse, aussi appelée le vieux château. Les premières fortifications ont été construites ici au huitième siècle par les Byzantins. Rien ou presque n’y a été ajouté pendant des siècles, jusqu’à ce que la menace turque au seizième siècle pousse les Vénitiens à renforcer la protection et à construire un fort. Au pied du fort, un fossé ouvre sur la mer et permet l’accès de petits bateaux.

 

662d2 Corfou, ancienne forteresse 

Sur l’autre rive de ce fossé, un espace plan sépare le fort des vieilles murailles. Et au pied de ces remparts, tout du long, s’est développé un bidonville. Il occupe plus du double de la longueur de ce que l’on voit sur ma photo. C’est désolant, à la fois pour l’esthétique, mais bien sûr aussi, et surtout, pour les gens qui vivent là. D’autant plus que, fait rare dans ce genre d’habitat, ils tiennent à vivre dans la propreté. Il y a de grandes bennes à ordures, et pendant que nous suivions l’allée qui mène à la porte de la forteresse, nous avons vu deux personnes qui, leur sac d’ordures à la main, allaient le déposer dans une benne. Pas un papier, pas une boîte de conserve, pas une canette ne traîne sur l’herbe. Ne peut-on rien faire pour reloger dignement ces personnes et, par la même occasion, rendre à ce lieu un aspect plus agréable à l’œil ?

 

662d3 Corfou, ancienne forteresse 

662d4 Corfou, ancienne forteresse 

Nous allons pénétrer dans cette forteresse qui est malheureusement en bien mauvais état, faute d’entretien. Les murs côté mer se sont effondrés, et à l’intérieur la plupart des bâtiments historiques sont éventrés. Il y a, dans un bâtiment contemporain, un sympathique bar à la décoration moderne où nous avons passé un agréable moment en nous sustentant d’un bon sandwich et en nous rafraîchissant d’une boisson, mais ce n’était pas ce que nous étions venus chercher ici. Au-dessus de la porte, ce blason dit ISKHYS MOU Ê AGAPÊ TOU LAOU. Je ne sais si c’est du grec du seizième siècle, mais cela peut parfaitement être du grec ancien : “Ma force, l’amour du peuple”.

 

662e1a Corfou, ancienne forteresse, canon français 

662e1b Corfou, ancienne forteresse 

Des canons anciens sont exposés comme s’ils étaient prêts à tirer, mais il s’agit d’une collection qui témoigne des diverses occupations successives de Corfou. Je ne suis pas l’ordre chronologique, puisque je commence par la France. Ces canons fabriqués à Nantes en 1788 sont venus ici avec les armées révolutionnaires en 1797. On note que les mesures sont données en livres de Troyes. En effet, selon les pays, et en France même selon les régions du fait d’une histoire séparée (Bretagne, Alsace, Artois et Roussillon, etc.), la livre n’a pas partout le même valeur. Charlemagne, en 793, établit un système, ce qui n’a pas empêché les divers systèmes de coexister. Aussi, tout en laissant à chaque région sa mesure, en 1266 le roi Saint Louis (1214-1270) fixa ce que l’on a appelé la livre de Troyes à 12/10e de la livre de Charlemagne, avec un tableau de correspondance pour chacune des livres locales. Puis très exactement un millénaire, an pour an, après la livre de Charlemagne, en 1793 la Révolution Française a adopté le système métrique, imposé sur tout le territoire, et que la plupart des pays étrangers, peu à peu, ont également adopté. Cette livre de Troyes qui prévalait encore à l’époque de construction du canon et qui était désuète lors de son arrivée à Corfou valait environ 489 grammes. Vu la faible différence, le mot de livre a longtemps été utilisé, dans le système métrique, pour désigner le demi-kilo dans la langue parlée. Cela existe encore malgré une forte tendance à disparaître, mais dans les boutiques, il y a encore peu, on demandait couramment une demi-livre de beurre ou une miche de deux livres.

 

662e2 Corfou, ancienne forteresse, canon anglais

 

662e3 Corfou, anc. forteresse, mortier Sérénissime 

La première de ces deux photos montre un canon anglais de 1774. Or les Anglais à l’époque n’avaient jamais hissé leur pavillon sur Corfou. Le départ des Vénitiens était dû aux Français, celui des Français à une coalition russo-turque, et ce n’est dont qu’après 1815 que ce canon, qui avait déjà bien longtemps vécu, est arrivé ici. Quant à la deuxième photo, elle représente un mortier de la Sérénissime République de Venise datant de 1684, soit la pleine période de l’occupation et, en ce dix-septième siècle, il s’agissait encore de la crainte d’un débarquement des Turcs. La Grèce et l’Albanie, où régnait la Sublime Porte, étaient si proches…

 

662f Corfou, anc. forteresse, église Saint Georges 

L’église Saint Georges (Agios Georgios) a été construite par les Anglais du temps du protectorat, en 1840 (mon ami Bibendum dit 1830, mes sources locales disent 1840). Cette construction néoclassique située à la base de la citadelle imite un temple grec antique qui contraste violemment mais pas désagréablement, par ses formes et sa couleur, avec le vieux fort sur son éperon.

 

Voilà donc l’essentiel de ce qui a retenu notre attention à Corfou ville. En fait, j’ai trouvé notre visite intéressante, mais pas vraiment passionnante. La ville elle-même, détruite à 28% pendant la Seconde Guerre Mondiale par les bombardements allemands, est moderne et, gardant le souvenir du temps où elle était capitale de l’île et puis de la République des Sept Îles, elle a l’aspect d’une métropole où l’on peut trouver tout ce dont on a besoin. Reste, à présent, à découvrir l’île.

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commentaires

H
Bonjour,<br /> <br /> J'ai lu avec intéret votre article, notamment la première partie qui permet de mieux comprendre l'île de Corfou en comprenant d'abord son histoire et ses influences...très instructif, merci! J'aime<br /> beaucoup Corfou et visiterait l'île à nouveau dès que j'en ai l'occasion!
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